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Survivre à un sarcome à 20 ans

Ariane a appris qu’elle était atteinte d’un sarcome d’Ewing à 20 ans à peine.

Pour en savoir plus sur la levée de fonds de Sarcome McGill, au profit de patients comme Ariane, cliquer ici.


Ariane ne connaissait rien des sarcomes, ce qui est plutôt normal lorsqu’on sait que ces types de cancers atteignant les tissus mous et les os ne représentent que 1% des cancers chez l’adulte. Les sarcomes sont des cancers rares, méconnus et souvent mal diagnostiqués, ce qui réduit malheureusement les chances de survie des patients atteints.

La vie après le diagnostic, comme dans un mauvais rêve

Radius d’Ariane, atteint d’un sarcome ( 15 avril 2019)

Le 25 décembre donc, Ariane et ses parents se trouvent dans le bureau du Dr Robert Turcotte, chirurgien orthopédique au Centre universitaire de santé McGill.

Lorsque les mots “cancer” et “sarcome” sont prononcés, elle et ses parents s’effondrent. Elle vient tout juste d’entamer sa première session d’université…Va-t-elle mourir? Elle pense immédiatement à sa grand-mère paternelle, décédée elle aussi d’un cancer. « J’avais de la peine pour mon père. Je ne pouvais pas m’imaginer un monde où tu perds ta mère et ta fille de cette maladie. », se souvient-elle.

Radius d’Ariane largement retiré suite à la chirurgie (26 avril 2021)

Rapidement, Ariane est prise en charge par Sarcome McGill, une équipe d’experts multidisciplinaires spécialisée en sarcomes, soutenue par la Fondation de l’Hôpital général de Montréal et dirigée par le Dr Robert Turcotte. C’est le Dr Turcotte lui-même qui performe la chirurgie pour retirer la tumeur d’Ariane et une partie de son radius.

« Ariane a fait preuve d’une remarquable détermination et d’un optimiste hors du commun qui lui ont permis de surmonter tous les défis du traitement de sa tumeur, soit la chimiothérapie, la radiothérapie, la chirurgie et la rééducation. »

– Dr Robert Turcotte, chirurgien orthopédique

Sarcome McGill : une équipe exceptionnelle

« J’ai été témoin du parcours d’Ariane, qui a été jalonné de nombreux défis, tant sur le plan physique qu’émotionnel. Ariane est une jeune personne remarquable qui a affronté son diagnostic, ses traitements, sa chirurgie et sa radiothérapie avec courage et espoir. Je me sens très privilégiée d’avoir pu la soutenir pendant ce chapitre très difficile de sa vie. »

– Judy Hughes, infirmière-pivot

Compter sur la collectivité

Lorsqu’un patient est atteint d’un sarcome, toute sa vie est bousculée, et c’est aussi tout son entourage, ses amis et sa famille qui sont touchés de près ou de loin par la maladie.

« Le cancer a affecté toutes les parties de ma vie : ma santé physique et mentale, mes relations sociales, ma vie sexuelle… », explique Ariane.

Pour l’aider « à accepter sa maladie », Ariane a bénéficié de rencontres hebdomadaires avec une psychologue. Elle a aussi rejoint plusieurs communautés en ligne, comme The Cancer Patient, afin de mieux comprendre son sarcome et de s’entourer de jeunes atteints du cancer qui, entre eux, se soutiennent et s’entraident pour surmonter la maladie. « J’ai rencontré des personnes merveilleuses dans cette belle roue d’entraide. On se parle de nos difficultés, en s’échange des blagues, des trucs pour passer au travers. Ensemble, on apprend à vivre avec le cancer, et peut-être même à mourir avec.»

Soutenir la recherche, soutenir la vie

Ariane est surtout infiniment reconnaissante à l’équipe de Sarcome McGill qui l’a soignée. Un espoir pour l’avenir l’anime : que le plus de gens possible soutiennent la recherche sur les sarcomes, afin que de nouveaux traitements soient développés et que les chances de survie des patients augmentent.

« En faisant un don, vous apportez de l’aide et des ressources à des patients comme moi. Dans un événement aussi traumatisant que celui d’un diagnostic de sarcome, c’est essentiel. »