fbpx

Découvrez les Cooke


La question que Mme Cooke se fait poser le plus souvent? L’âge qu’elle a.

C’est que la bénévole au département de chirurgie d’un jour a déjà soufflé quelques bougies. Ce n’est toutefois pas son âge qui nous marque,  mais le regard bienveillant qu’elle porte aux gens qui croisent son chemin.

Dr et Mme Cooke à l'Hôpital général de MontréalJune et son mari, le Dr. Cooke, sont tous deux bénévoles à l’Hôpital général de Montréal. Tous les jeudis, ils se lèvent aux aurores pour être à leur poste dès 6 h 30. Elle s’occupe de l’accueil des patients qui viennent des chirurgies d’un jour alors que lui se trouve plutôt en gastroentérologie, où il explique aux patients les examens qu’ils sont sur le point de passer.

Croyez-le ou non, leur première rencontre a eu lieu dans un hôpital. À l’époque, elle étudiait les soins infirmiers à Sherbrooke et c’est pendant un quart de travail à l’hôpital qu’elle a traité un jeune étudiant en médecine présentant une blessure à la tête. Son nom? Ralph Cooke.  Quelques années plus tard, le Dr. Cooke et sa femme se sont installés à Montréal.

Leur fille aînée est née ici même, au 7e étage de l’Hôpital général de Montréal où se trouve présentement le département de chirurgie d’un jour. « À l’époque, les maris n’avaient pas le droit d’être présents dans la pièce au moment de l’accouchement » explique le Dr. Cooke. « On m’a interdit d’être présent pour la naissance de ma fille, et ce, même si j’étais obstétricien et que j’avais vu naître des centaines de bébé. J’ai dû voir le mien à travers une vitre pour la première fois! » Il n’en fallu pas plus pour irriter ce père de famille et l’inciter à passer son message à la direction de l’hôpital. De retour à sa pratique, il invitera par la suite un couple de patients à tenter l’expérience, en offrant au père la possibilité d’assister à la naissance de son enfant. Quelques mois plus tard, c’était devenu monnaie courante un peu partout au Québec.

L’importance de redonner

Nos deux bénévoles ont pratiqué tous les deux un certain nombre d’années à l’Hôpital général de Montréal. Le Dr Cooke y a parfait sa formation universitaire et y est revenu en fin de carrière, à la fermeture du Reine Elizabeth où il a travaillé pendant une bonne partie de sa carrière. C’est leur attachement à leur profession, à la communauté et à l’HGM qui les pousse aujourd’hui à donner de leur temps pour aider à la fois les patients et les membres du personnel.

« Au final, je ne suis pas certaine qui, entre moi et l’hôpital, retire le plus de mon bénévolat » explique Mme Cooke. « C’est un très bon exercice pour ma mémoire, ça me pousse à marcher et puis les employés avec qui je travaille sont si gentils avec moi! »

« Dans ma famille, il était très important de redonner », explique le Dr Cooke. « C’est pourquoi j’apprécie tant faire du bénévolat à l’hôpital, parce que j’ai le sentiment de redonner à la communauté, ce qui est très important pour moi. Et puis chaque semaine, je croise d’anciens patients dont j’ai vu naître les enfants! Ça confirme ce que j’aime de cet hôpital, il est humain. Il y a une ambiance chaleureuse qui est unique. »

Les patients sont aussi nombreux à apprécier le travail des bénévoles. Le Dr Cooke estime que 90 % des patients qu’il accompagne avant leurs examens viennent le remercier après coup. Un geste bien simple qui fait toute une différence.

Les Cooke en rafale

  • Leurs deux filles travaillent aussi dans le milieu de la santé : l’une est médecin alors que l’autre enseigne les soins infirmiers.
  • Une fois ses filles bien installées, June s’est inscrite comme étudiante « mature » à Concordia pour y étudier la psychologie et la sociologie. Pourquoi? Parce qu’elle souhaitait, tout comme son mari et ses deux filles, détenir un diplôme universitaire. C’est maintenant le cas!
  • Durant sa carrière d’obstétricien, le Dr Cooke a vu naître 18 000 bébés.
  • Il a parti la première clinique de fécondation in vitro à McGill en 1985.
  • À sa retraite, le Dr Cooke s’est impliqué auprès d’un organisme visant à préserver la santé des femmes à travers le monde, ce qui l’a mené en Ouganda, au Yémen, au Kossovo et Arabie Saoudite pour ne nommer que quelques endroits.

Le Dr Cooke nous a rendu visite à la Fondation l’autre jour, un violon à la main. Un des nombreux passe-temps de cet homme de 87 ans qui joue également au squash trois fois par semaine.

Comme quoi rester actif est la clé pour vieillir en santé et dans la bonne humeur !

Si vous souhaitez vous aussi vous impliquer à l’hôpital ou à la Fondation, nous vous invitons à nous écrire à info@fondationhgm.com ou encore à téléphoner au 514 934-8230.