Pathologie

En tant que Chef du département de Pathologie de l’Université McGill et Chef du service de Pathologie de l’Hôpital général de Montréal et du site Glen, je tiens à exprimer ma sincère reconnaissance et ma gratitude envers la Fondation et envers tous les donateurs pour leurs généreuses contributions. Grâce à votre soutien financier, nous avons pu recruter et retenir des chercheurs et des pathologistes universitaires de haut niveau et de partout dans le monde. Plusieurs d’entre eux sont devenus des piliers de notre département et sont des étoiles montantes dans leur domaine de spécialisation !

Grâce à vos dons, notre capacité à faire de la recherche a considérablement augmenté : nous somme passés de 88 publications en 2012 à 199 publications en 2019. Nos subventions de recherche, elles, sont passées de 3,3 millions de dollars par an à plus de 20 millions de dollars par an, et notre nombre d’étudiants diplômés a quadruplé, passant de 8 à 32 personnes. De plus, nos stagiaires et nos jeunes pathologistes remportent des prix prestigieux lors de conférences nationales et internationales. Et surtout, nous pouvons continuer à fournir à nos patients des services de diagnostic de la plus haute qualité, tout cela grâce à la générosité des donateurs.

– Zu-hua Gao, MD, PhD, FRCPC, FCAHS
Professeur de pathologie et d’oncologie
Chaire Dr Doris Nunes-Collins en Pathologie
Chef du département de Pathologie de l’Université McGill
Pathologiste en chef, Centre universitaire de santé McGill

Dr Mohamad Abdouh

Bourse Leonard Ellen en pathologie oculaire

L’un des objectifs de notre laboratoire est de comprendre les mécanismes qui régissent la progression du mélanome oculaire et d’essayer de trouver de nouvelles thérapies. En effet, le pronostic est très mauvais pour les patients, les taux de mortalité ne s’étant pas améliorés dans les dernières années. De nos jours, la radiothérapie reste l’intervention de première ligne pour la plupart des patients atteints de mélanome oculaire. Cependant, ce traitement compromet l’acuité visuelle en raison des complications intraoculaires possibles. Cela illustre le besoin de trouver de nouveaux traitements visant à réduire les doses de radiation. Mon objectif, avec l’équipe du Dr Miguel Burnier, est de rechercher des cibles moléculaires potentielles et de développer une thérapie combinée efficace pour contrôler les maladies intraoculaires tout en atténuant les complications induites par les radiations et en contrôlant les métastases.

Dre Chelsea Maedler-Kron

Bourse de recherche à la mémoire du brigadier-général Herbert Stanley Birkett (HGM)

Je concentre actuellement mes recherches sur les maladies inflammatoires de l’intestin chez les enfants et les jeunes adultes. Plus précisément, j’étudie comment les changements intestinaux ont un impact sur la santé à long terme du patient et ses choix de traitements. J’ai récemment été nommée directrice du programme de formation des résidents en pathologie anatomique à l’Université McGill. Dans ce nouveau rôle, je me concentre sur la mise en œuvre de nouvelles méthodes d’enseignement, y compris l’utilisation de technologies telles que l’impression 3D et la réalité augmentée, afin de mieux former les résidents et les étudiants en médecine au diagnostic de maladies courantes.

Mme Christina Mastromonaco

Bourse du laboratoire de pathologie oculaire Henry C. Witelson

Chaque année, 20 millions de personnes dans le monde deviennent aveugles à cause de la cataracte. Malheureusement, environ 20 % des patients qui subissent une opération de la cataracte développent une complication appelée cataracte secondaire (ou opacification capsulaire postérieure ou OCP) qui, une fois de plus, conduit à la cécité. Heureusement, il existe un traitement de l’OPC, qui consiste à utiliser un laser pour éradiquer ces anomalies. Des complications potentielles peuvent cependant survenir et mener à une cécité permanente. Des recherches préliminaires récentes de notre groupe ont permis de constater que toutes les lentilles intraoculaires (LIO) ne sont pas créées de manière égale.De plus, des facteurs liés au patient (tels que le sexe et l’âge) et des facteurs post-chirurgicaux (placement de la LIO) semblent également jouer un rôle. Notre objectif est donc d’identifier les caractéristiques d’une LIO les moins susceptibles de conduire à une PCO afin de guider les fabricants et ainsi faire diminuer le nombre de personnes qui souffriront de cette complication.

Faites un don pour soutenir la recherche.