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La division d’Allergie et immunologie de l’HGM – Des projets les plus prometteurs les uns que les autres


En plus des projets de la Dre Genest, la division d’Allergie et immunologie de l’HGM comprend plusieurs médecins développant des programmes cliniques spécialisés, et ce, au bénéfice de la population. Les allergies ne devraient jamais empêcher l’accès aux meilleurs traitements, c’est pour ces raisons que ces docteures dévouées travaillent à améliorer la compréhension et les traitements offerts aux personnes souffrant des répercussions de leurs allergies.

Les réactions allergiques sévères aux médicaments et leurs impacts sur les traitements

Dre Ana Copaescu travaille présentement à développer des procédés pour identifier les médicaments causant des réactions allergiques sévères chez certaines personnes. Présentement, lorsqu’une personne fait une réaction allergique à un traitement, qui inclut souvent plusieurs médicaments, elle doit, la plupart du temps, changer l’ensemble du traitement. Considérant le manque d’outils ou d’indicateurs pour évaluer LE médicament causant la réaction allergique, cette solution est souvent la plus sécuritaire. Toutefois, elle n’est pas la plus efficiente, les traitements de remplacement n’étant pas toujours aussi efficaces. En trouvant la source exacte de la réaction, le médicament ayant provoqué l’allergie peut être retiré pour permettre à la personne de poursuivre un bon traitement. Pour développer ces tests complexes et spécifiques, Dre Copaescu nécessite le soutien d’une coordonnatrice de recherche.

Les allergies : une barrière aux meilleurs traitements en chimiothérapie

Dre Ghislaine Isabwe travaille sur un projet important : la désensibilisation à la chimiothérapie. Certaines personnes font malheureusement des réactions allergiques à la chimiothérapie, causant de graves répercussions dans l’efficacité des traitements offerts. Toutefois, pour Dre Isabwe, la solution n’est pas d’offrir des traitements moins efficaces, mais plutôt de prendre le temps d’offrir une désensibilisation à ces personnes, c’est-à-dire, offrir de plus petites doses sur une plus grande période de temps pour offrir au corps le temps de s’habituer au médicament rejeté. Cette solution nécessite toutefois du temps, des ressources humaines et de l’espace. N’ayant présentement pas accès à ces ressources, l’accessibilité de ce programme est difficile. Pour aider les personnes les plus affectées par cette réalité, Dre Isabwe nécessite de l’infrastructure en termes d’espace ainsi qu’une infirmière pour coordonner la clinique.

Clinique multidisciplinaire pour traiter l’inflammation de l’œsophage

De son côté, Dre Natacha Tardio a pour ambition de développer une clinique multidisciplinaire pour traiter les personnes atteintes de la maladie orpheline de l’inflammation de l’oesophage. Cette condition méconnue Eosophagite à oesinophiles affecte surtout les jeunes hommes ayant des allergies en ne permettant plus d’avaler. La clinique permettrait de suivre la progression des patients pour évaluer leurs améliorations. Cette amélioration de la qualité de l’acte se ferait en collaboration avec des allergologues, gastroentérologues, pathologistes et nutritionnistes. Ces ressources professionnelles sont nécessaires à son fonctionnement et constituent les besoins en termes de financement.

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